Dans le temple...

Une femme entra dans le temple. Elle marchait d’un pas vif. À un moment, elle se retourna, l’air contrarier et chuchota sèchement, pour ne pas crier dans le temple, en direction de la grande porte:

-Cesse de traîner des pieds Lyane!

La jeune princesse entra dans le temple en bougonnant que c’était une perte totale de temps et que les dieux n’avaient absolument rien à faire du fait qu’elle priait ou non à tout les matins. La servante en charge de Lyane se jour-là fit mine de n’avoir rien entendu. Elle attendit simplement que la fillette aille se placer et commence sa prière. Lyane murmura pour elle-même :

-c’est tout à fait ridicule.

Elle s’agenouilla et commença une prière de son cru.

**Salut Huinë, j’e m’excuse de devoir ENCORE te déranger… Tu dois pas mal être tanné de m’entendre tous les matins… C’est pas de ma faute. C’est elle qui m’y oblige. Bon alors… euhm… J’espère que tu passes une bonne journée parce que moi non. J’aimerais bien si tu pouvais te débarrasser de cette casse-pieds… J’aimerais bien faire autre chose de ma journée et…**

-LYANE!

La «nounou» de l’héritière pouvait lire les pensées et elle n’appréciait pas du tout les paroles de la jeune fille. Une certaine inquiétude ce lisait dans son regard.

-Ce que tu dis aux dieux ne doit pas être prit à la légère.

Lyane murmura:

-Mais ce n’ai pas légèrement que je le dis…

Ce qui lui valut un regard meurtrier de la part de sa «nounou». Lyane fit mine de continuer sa prière.

**Si tu as un peu de temps libre dans ta journée, j’aimerais bien que tu protèges mon futur royaume aussi. Il faudrait qu’il soit dans un bon état quand il m’appartiendra… Et tout le blablabla habituel… Tout le monde doit te faire les même prières alors pas besoin de recommencer toutes les mêmes idioties à chaque matin. Surtout que tu ne m’écoutes probablement même pas. Si j’étais toi en tout cas, je n’écouterais pas les gens prier. En tant que dieu, je me trouverais un tas d’autres activités beaucoup plus intér…**

-LYANE!

La petite soupira et se leva en disant que c’était suffisant. Sa servante alla à son tour prier en lui demandant d’attendre. Lyane alla s’asseoir par terre, un peu plus loin, sans dire un mot.

Après un momment, des pas légers se firent entendre derrière la jeune princesse. La personne ne semblait pas arriver de bien loin, quelques mêtre, si ce n'était pas plus. C'était un drow, ou elfe noir, qui venait rencontrer Lyane. Il fini par s'assir à côté de la princesse et à lui parler à voix basse, pour ne pas déranger la "nounou" dans sa prière:

-Vous savez, mademoiselle, moi, quand j'avais votre âge, je détestait aussi venir prier, mais ma mère et mes trois grandes soeur m'y obligait, je détestait ça. Maintenant... je déteste toujours ça, mais j'y vois une plus grande importence. C'est grâce aux dieux que nous possédont nos pouvoirs, alors, si nous les prions cotidiennement et qu'il décident d'être clément envers nous, ils peuvent bien décider de nous donner des pouvoirs suplémentaires... Pour ma part, Huinë m'a donné de multiples pouvoirs, dont celui de créer des flammes noires, ou bien de pouvoir créer des globes des ténèbres, un sort très utile pour aller tuer des ennemis...

Drizzt, le drow, sentait un aura spécial chez la jeune princesse, un aura plus maléfique que les autres Glariumiens. Il savait donc à qui il avait affaire:

-Vous devez être la princesse de Glarium... Ce que l'on raconte sur vous, au manoir, est donc vrai...

Il aimait bien attirer la curiosité des personnes de cette façon, il commençait une phrase, mais ne la terminait pas...

[Image de Drizzt: https://i.servimg.com/u/f20/11/00/42/69/drizzt10.jpg]

Lyane, quant à elle, n’aimait pas que l’on pique volontairement sa curiosité. Elle avait tourné la tête et une fraction de seconde, il y eu un air interrogatif dans son regard, mais elle décida de faire comme si de rien était. Elle fit donc comme si elle n’avait pas remarqué la dernière phrase et répondit à l’elfe:

-Moi je crois que les dieux doivent avoir mal à la tête à force de nous entendre prier toute la journée. C’est peut-être pour vous faire taire un peu que Huinë vous a donné d’autres pouvoirs…

Lyane jeta un coup d’œil à sa servante.

-Elle, elle doit les énerver sérieusement les dieux…

La question de savoir ce qui pouvait bien se dire sur son compte la dérangeait beaucoup, mais elle continua d’essayer que cela ne paraisse pas. Parce qu'elle voulait quand même savoir, elle essaya d'en savoir quand même un peu, subtilement sur celui qui semblait savoir des choses qu'elle même ignorait. Elle demanda alors:

-Et vous? Vous êtes qui?

La princesse faisait bien rire Drizzt, mais ce dernier essaya de se retenir de ses petits ricanements, pour ne pas offusquer la princesse. Lorsqu'elle lui demanda qui il était, il eut un petit momment d'ésitation et puis fini par répondre:

-Je suis Drizzt, second fils de la maison Do'Urden, dans le royaume des drows, je suis un priant de Huinë, tout comme vous...
...Votre servante est-elle aussi casse-pied, comme vous le dites si bien?

Il jetta un regard amusé sur la servante, quelques idées lui étaient venu en tête, mais il savait que ce n'était pas le bon momment ni le bon endroit pour les faire. Il remit son regard lavande sur Lyane, pour continuer à lui parler:

-Que diriez-vous d'aller faire un tour, lorsque votre servante aura fini ses supposés prières? Nous pourrions faire plus emplement connaissence... Qu'eb dites vous, princesse?

Lyane avait l’impression que le drow faisait exprès pour ne pas être trop explicite lorsqu’il répondit à sa question. Elle avait au moins son nom. Cela lui permettrait de chercher par elle-même. Elle répondit à la question de Drizzt sur un ton découragé en regardant sa «nounou».

-Elle est pire encore…

Après une hésitation elle répondit à la seconde question:

-Est-ce qu’elle est obligé de venir?

Lyane n’avait pas le droit de planter là ça servante qui devait la surveiller en tout temps, mais elle était passé maître dans l’art de se sauver d’elle. C’était facile. La servante n’entendait plus rien quand elle priait. Malheureusement, la servante avait terminé. Elle regarda d’un air mécontent la princesse. L’héritière semblait toujours chercher les ennuis. Mais elle détourna son regard frustré rapidement pour le remplacer par un regard suspicieux en direction du drow. Lyane lâcha un soupir.

-Bon… elle va devoir venir avec nous alors.

Elle regarda la «nounou» droit dans les yeux, prit son air de princesse qui fait ce qu’elle veut quand elle veut et dit, sur le ton de celle qui ne voulait aucunement entendre un avis contraire :

-Je veux aller me promener avec Drizzt.

La servante était habituée à ce genre d’attitude. Ce fut à son tour de soupirer. Elle murmura quelque chose à propos des enfants gâtés et croisa les bras en soutenant le regard de la princesse. Le visage de Lyane s’éclaira soudainement et elle tourna la tête vers le drow.

-Ça veut dire que j’ai le droit ça.

En fait, la servante aurait bien pu dire ce quelle voulait, Lyane aurait toujours conclu qu’elle en avait le droit puisqu’elle en avait envie.

Drizzt se releva et mit son regard sur la servante. Il lui fit un sourire, comme pour la rassurer et fini par lui dire:

-Ne vous inquiétez pas pour la princesse, elle ne crain rien... Et si ça peut vous rasurer d'avantage, je ne suis pas comme les autres drows et... je fais partit de la Compagnie Grise. La Compagnie Grise à rendu de multiples services à votre roi, il a dut vous en parler...

Ensuite, son regard se tourna sur Lyane. Il lui tendit la main pour qu'elle puisse se lever et il l'invita ensuite vers la sortie du temple, il lui fit un sourire:

-Voulez-vous que l'on aille tout de suite faire notre tour? Nous pourrions utiliser mon cheval, pour aller où bon vous semble...
...Voudriez-vous aller au manoir? J'aurais peut-être des personnes à vous présenter...

La servant hésita un peu pendant que Lyane se levait avec l’aide de Drizzt. À la proposition du drow, la femme dit:

-Il vaudrait mieux demander la permission à ton père Lyane.

Lyane se retourna vers sa servante et répondit:

-Voyons Naïa! Il n’a pas juste cela a faire Il ne remarquera même pas que je suis partie! Il est comme toi quand tu pris!

La servante fronça les sourcils devant les paroles de la princesse qui ne sembla même pas s’en apercevoir. Elle avait déjà tourné son regard vers Drizzt pour répondre.

-Bien sûr que je veux aller au manoir! À moins que ce ne soit pour prier encore… Naïa a un cheval aussi. En fait, mon père lui a prêté en attendant que j'en est un à moi. Mais il est laid.

Lyane se dirigea vers la sortie en parlant, suivit par sa servante. Une fois à l’extérieur. Lyane jeta un coup d’œil au cheval blanc-crème qui commençait légèrement à ce faire vieux. Elle regarda Drizzt et dit :

-Je peux embarquer avec vous… Naïa prendra son cheval.

Naïa regarda son cheval. Bien qu’il n’était pas jeune jeune… et qu’il n’était pas extraordinairement beau… Elle ne voyait pas ce qu’il avait de si épouvantable pour que Lyane éprouve une honte épouvantable à monter dessus.

Drizzt, qui suivait la jeune princesse, avait enfilé son vieil habit noir (voir dans ma signature), qui ne permettait à personne ne voir son visage. Arrivé hors du temple, il fit un siflement, pour appeller son cheval et, après un momment, un cheval noir arriva:

-Venez princesse, je vais vous embarquer sur mon cheval.

Sous les regards des passants, Drizzt embarqua la jeune princesse sur son cheval noir et il embarqua à sa suite. Lyane se trouvait devant le drow. Il se tourna vers la servante, qui embarquait sur son cheval et il ne put se retenir d'un regard de dédain à la vue du cheval. Drizzt chuchotta à l'oreille de Lyane:

-Que diriez vous que votre servante nous perde de vue, dans les bref délais?

Lyane regarda le cheval, songeant qu’elle en voudrait un comme ça. Quand son père cesserait de croire qu’elle profiterait de l’animal pour se sauver du royaume et se promener dans la forêt chaque fois qu’elle le pourrait. Ce qui n’était pas tout a fait faux. Elle ne sembla pas se préoccuper des passants qui les observaient. Les gens étaient toujours trop curieux. Lyane était habitué, même si c’était légèrement exaspérant.

Lorsque Drizzt lui proposa de perdre la servante de vu, elle eut un sourire qui, sans le moindre doute, approuvait l’idée. Elle ajouta en chuchotant:

-Nous ne pourrions faire autrement à moins que votre cheval ne décide de s’endormir pendant 3 jours. Son cheval est si lent que mon arrière arrière grand-mère marcherait plus vite si elle était toujours vivante.

Lyane était habitué de se sauver de Naïa. Celle-ci était trop ennuyeuse. La perdre de vu le plus rapidement possible lui plaisait bien. Au pire, la servante irait se perdre dans la forêt et se ferait dévorer par les loups. Quelqu’un, au château, se chargerait de lui trouver quelqu’un d’autre pour la suivre et l’empêcher de vivre.

Au momment où Lyane fini sa phrase, une sphère ténébreuse qui entourèrent le cavalier, avec la princesse. Pendant environ 30 secondes, on ne pouvait que voir un gros globe noir et il fini par disparêtre, ainsi que le cavalier et la princesse, laissant à leur place, qu'une réplique d'eux, un clône plus précisément. Les clônes commencèrent à marcher, la servante derrière eux, qui pensait que c'étaient les vrais. Mais les vrais, étaient maintenant bien plus loins.

Isaï franchit l'allée ornée de colonne et se dirigea d'un pas sûr vers l'autel. Elle n'était pas venue les mains vides, elles comptaient offrir à chaque dieu un flacon d'une essence de fleur qu'elle fabriquait avec les plantes de son jardin personnel. Elle déposa les fioles colorées sur l'autel et retira leur cachet pour laisser leurs parfums envahir le temple et monter jusqu'aux Divinités. Puis elle s'agenouilla pour commencer une longue prière silencieuse. Bien qu'elle n'eut pour habitude que de prier deux dieux, elle se dit que les circonstances imposaient qu'elle passe un temps équitable à tous les prier.

Lorsque de lourds pas martelèrent les dalles blanches du temple, Isaï su que c'était pour elle. Sa dame de compagnie n'avait pas trouver meilleure idée que de prévenir un garde pour venir la rejoindre. Qu'importe elle ne prêta pas plus d'attention à cet homme en armure et se dit qu'elle trouverait bien un moyen de lui échapper.

Le garde repéra rapidement la princesse dans le temple. Il se posta donc prêt de la porte et jetta un coup d'oeil vers les personnes présentes dans le temple. Les jugeant d'un rapide coup d'oeil, il évaluait qui pouvait se montrer dangereux. Le garde était bien bâtit et était armée d'une épée à une main, d'une petite hâche et d'un couteau. Les gens qui entraient ou sortaient du temple essayaient de rester loin de lui.

Le garde pestait un peu de devoir se trouver là, mais il devait protéger la princesse et il n'avait pu résister au charmant sourire de la dame de compagnie d'Isaï.

Isaï finit sa prière et se leva pour disparaître dans le fond du temple. Elle marchait innocemment en tentant de découvrir une autre sortie. Elle entra bientôt dans une étroite petite pièce avec une grande ouverture vers le ciel.
Elle fît claquer son fouet et l'enroula autour d'un barreau au-dessus d'elle puis commença son ascension. Arrivée près de l'ouverture, elle se hissa à l'extérieur et commença à marcher sur les toits du temple.
Le problème était maintenant de trouver comment en descendre. En parcourant le toit, elle finit par trouver un plan incliné. Elle s'y laissa glisser puis sauta les deux derniers mètres qui la séparait du sol.
Elle nettoya rapidement sa robe d'un geste de la main et partit vers le village tout aussi innocemment.

Une femme se trouvait dans le temple. Personne ne la remarqua parmi les quelques personnes qui priaient. Une cape noire cachait son visage. Elle vit la princesse Isaï s’éloigner et leva la tête lorsque celle-ci disparut. Elle soupira, se demandant quand est-ce que le roi se rendrait compte que les dames de compagnies étaient nul pour surveiller les deux princesses. Elle n’ignorait pas que l’héritière aussi avait leurré sa dame de compagnie, mais elle savait aussi qu’elle ne risquait rien en compagnie des membres de la compagnie grise. Isaï par contre, était seule et si elle partait, ce n’était pas nécessairement pour revenir au crépuscule et faire comme si de rien était. Saïna passa à côté du garde et murmura:

-Retourner donc au château pour enlever la mousse de votre nombril. Je m’occupe de la princesse.

Elle s’assura qu’un nuage cachait le ciel et sortie du temple. Elle embarqua sur un magnifique cheval noir qui s’élança vers le village. Soudainement, il disparut dans un nuage noir.

[Hj: Je passe par-dessus le couronnement parce que le but de faire de Lyane une reine, c’est de pouvoir mettre un peu plus d’action...]

Château --»

Lyane entra dans le temple alors que la nuit était tombée. Son couronnement avait eu lieu pendant la journée et elle se retrouvait enfin seule. Ce n’était pas très prudent pour une fillette de 14 ans de ce promener dans le village la nuit, surtout lorsque cette fillette était une reine, mais elle savait que le temple était un endroit sécuritaire. Les dieux n’aimaient pas que l’on se batte dans leur maison et faisait regretter ceux qui faisaient des dégâts dans le temple. Elle vérifia qu’elle ne voyait personne et alla s’agenouiller devant la statue de Huinë.

**Bonjour Huinë… C’est encore moi. Je sais que je suis déjà venu hier matin, mais cette fois, c’est que je veux vraiment te parler. En fait, te parler n’est pas vraiment le bon mot. Tu vois, je voudrais comprendre! C’est parce que je t’ai demandé de me débarrasser de Naïa que tu m’as fait ça? Je connais la règle de trois de la magie. Mais là, ce n’ai pas juste! La mort d’un roi est un millier de fois plus grave que la mort d’une surveillante! Tu as tué, mon père, mon roi et mon enfance, puisque je devrai être reine. Tout cela pour avoir souhaiter un peu de mal à Naïa…**

Le dieu Huinë demeura silencieux. Lyane, qui avait commencé à ce mettre en colère, continua:

**Je suis reine et tu sais très bien que je ne le voulais pas! Pas maintenant en tout cas! Je continuerai de te prier. Mais je ne le ferai pas par plaisir. Je le ferai pour mon… mon peuple. Je le ferai parce que c’est ce que dois faire une bonne reine. Mais, ce n’ai certainement pas pour toi! Tu n’avais pas le droit de me faire ça.**

Lyane se releva. Ce n’était certainement pas une bonne idée de mettre son dieu en colère, mais Lyane était trop fâchée pour faire attention à ce genre de détail. Lorsqu’elle se retourna, un homme de grande taille se trouvait accoté à une colonne et la regardait. Il avait de longs cheveux noirs, et sa peau était légèrement sombre, comme s’il avait un peu de sang drow dans ses veines. Il portait une longue cape noire, qui frôlait le sol.

-Tu ne te prends pas pour n’importe qui à t’adresser à un dieu de cette manière. Surtout lorsque ce dieu fait tout ce qui est en son pouvoir pour te protéger et veille sur toi. Ce qui n’est pas une mince tâche. Tu sais que si je n’avais pas envoyé Drizzt te voir, tu serais probablement morte à cet heure.

Lyane regarda l’homme de haut en bas et lui demanda, su un ton fort suspicieux :

-Qui êtes-vous?

L’homme fit une révérence et répondit :

-Le dieu Huinë, pour vous servir. Quoi que j’hésite encore à te servir. Vu la manière dont tu me traites. Si le roi est mort, c’est parce qu’il était temps de changer la tête sous la couronne! Tu es prête. L’âge n’a rien à voir. Mais ne dit pas que j’ai tué ton père, car c’est faux...

Une lueur amusée apparut dans le regard du dieu, lorsque le regard suspicieux de Lyane se transforma en interrogation.

-C’est moi ton père, Lyane. Le roi ne pouvait pas avoir d’enfant, mais la reine, ta mère, m’avait prié de lui donner un héritier. Il n’y avait pas des milliers de façon et je dois dire que j’ai déjà eu des tâches à accomplir plus déplaisante que celle-là.

Lyane fronça les sourcils, préférant ignorer la dernière remarque du dieu. Elle demeurait pourtant incrédule à ce que lui révélait Huinë.

-Vous voulez certainement me faire marcher. Je ne savait pas que les dieux s’ennuyaient au point de ce moquer d’une fillette de 14 ans. Vous devriez-vous trouvez autre chose à faire.

Lyane contourna l’homme et se dirigea vers la porte d’entrée. Le dieu apparut devant elle alors qu’elle s’approchait de celle-ci.

-Je vois que tu ne crois pas tout ce qu’on te dit. Cela est pourtant la vérité, mais cela prouve que j’ai raison quand je dis que tu es prête à régner. Et 14 ans! C’est assez vieux! Certaine reine avait déjà des enfants à ton âge!

Lyane fit une grimace de dégoût. Avoir des enfants? Elle n’en avait pas envie du tout! Elle toisa le dieu du regard, comme seule une effrontée dans son genre pouvait le faire.

-Si vous êtes vraiment mon père, alors vous n’aurez certainement pas d’objection à me donner un cheval.

Le roi Huinë sourit et Lyane put entendre un hennissement à l’extérieur. Elle fit celle qui n’était pas du tout impressionné.

-Si tu es mon père, alors tu aurais pu venir me voir avant.

Elle passa à nouveau à côté du dieu en l’accrochant au passage comme s’il était devenu brusquement invisible. Elle aperçut le cheval… Si on pouvait appeler ça un cheval…

-C’est Khororr. L’un des chevaux ailés qui tire mon char. J’en trouverai bien un qui saura le remplacer.

Lyane fit comme si elle n’avait pas entendu le dieu et monta sur le cheval, comme si elle avait fait ça toute sa vie. En fait, elle avait possiblement apprit à le faire en cachette avec un jeune écuyer qui avait bien voulu lui montrer… Le cheval après avoir jeter un bref coup d’œil en direction de Huinë, s’envola en direction de la forêt. Le dieu demeura quelques instants devant la porte du temple. Une lueur de fierté apparut dans son regard. Il disparut ensuite, sans un bruit.

--»Forêt Noire

» Le grand temple de Taurë et Ennorath.
» Dans une petite clairière...
» dans ma position, les escaliers....je les hais!!!!!